Linux : Installer une distribution.

Base de conaissances

Vous avez ci-dessous les opérations qu’il fallait réaliser au début des années 2000 avant d’installer une distribution Linux. Les choses ont bien changé depuis.

linux  Linux Red Hat

punaize  Problème :

Quelles opérations doit-on effectuer avant de procéder à l’installation de Linux Red Hat ?

punaize  Solution :

Pour éviter toute surprise lors de l’installation de Linux, il faut rassembler un certain nombre d’informations, qui se trouvent sur le système, dans la documentation fournie avec le système ou auprès des distributeurs.

1°/ – Recueil de renseignements.

Il faut relever et conserver tous les renseignements concernant le matériel. Sur les systèmes récents, le programme d’installation de Linux identifie automatiquement la plus grande partie du matériel. Il est toutefois utile de posséder toutes les informations au cas où cela ne se passerait pas comme prévu.
Sous Windows 95/98 ou XP, on peut retrouver la plupart de ces informations (s’il est correctement configuré et opérationnel) en cliquant sur l’icône « Poste de travail » avec le bouton droit de la souris. Dans le menu déroulant qui s’ouvre, choisir « Propriétés ». La fenêtre « Propriétés système » apparaît.
Dans l’onglet « Général » en bas à droite se trouve la quantité de mémoire Ram installée.
Dans l’onglet « Gestionnaire de périphériques » se trouve la configuration matérielle du système. Il faut cocher la case « Afficher les périphériques par type » et cliquer sur les signes + pour avoir le détail de chaque élément, puis pour chaque élément cliquer sur propriétés et explorer les différents onglets.

  • Mémoire : Quantité de Ram installée (onglet « Général »).
  • Carte graphique : si l’intention est utiliser sous linux « X-Window system » (interface graphique façon Windows) relever les informations : nom, type, constructeur, version, fournisseur du pilote et la quantité de mémoire vidéo.
    Il faudra peut être ouvrir l’unité centrale pour le nom du fabricant de la carte graphique et le modèle ou le nom du circuit vidéo utilisé (généralement sur un gros pavé carré), exemple :
    « Tseng Labs ET 4000 AX » ou « S3 Virge 86 C235 ».
  • Carte ou adaptateur réseau : nom, type, constructeur, version, fournisseur du pilote.
  • Lecteur Cd-rom et/ou graveur : type d’interface (IDE Atapi,SCSI), fabricant, modèle, version et pilote.
  • Clavier : le cas échéant si clavier particulier.
  • Contrôleurs de disques durs et de disquette : si matériel non standard.
  • Contrôleur son, vidéo, jeux : relever tous les renseignements.
  • Moniteur : fabricant, modèle, pilote, éventuellement version, ainsi que les fréquences de rafraîchissement écran horizontales et verticales disponibles (voir la notice).
  • Disques durs : nombre, taille, type, quel est le premier, le second etc …
  • Pour chaque disque dur : s’agit-il d’un disque dur IDE (E-IDE) ou SCSI. Pour les disques de type IDE, vérifier à partir du BIOS pour savoir si l’accès se fait en mode LBA, CHS …
  • Modem : nom, type, constructeur, version, fournisseur du pilote, pilote, port utilisé.
  • Adaptateur SCSI : si présent, fabricant et modèle.
  • Souris : type (série,PS/2 ou bus), protocole utilisé (Logitech, Mouseman etc …) le nombres de boutons.
    Pour les souris série le port Com utilisé.

NOTA : Possibilité d’avoir une partie seulement des renseignements nécessaires en cliquant sur « Imprimer » dans l’onglet « Gestionnaire de périphériques », puis choisir « Tous périphériques et informations système » (entre 12 et 15 pages).

 2°/ – Opérations préalables à l’installation.

Il faut le CR-ROM Linux et un lecteur supporté par Linux, ainsi qu’un programme d’installation sur disquette, ou créer cette disquette à partir du CD.

Pour installer Linux il faut lui réserver de l’espace disque, séparé de Dos/Windows.

Linux peut s’installer sur une seule partition, mais il est tout de même préférable d’en créer plusieurs. Cela permet une certaine souplesse dans l’utilisation.

Le disque dur peut être divisé en plusieurs partitions. Chaque partition se comporte comme un disque seul et comporte un type, destiné à indiquer de quelle manière seront stockées les données.
Les types de partition Dos et Linux sont différents, donc ce dernier ne peut être installer dans une partition Dos. De plus, il requiert au minimum deux partitions, une pour les programmes et une de sortie.

Rappel :
La partition primaire est la partition active. C’est elle qui permet le démarrage du système. Les partitions étendues ne permettent pas de lancer le système. Si aucune partition étendue n’est créée, une partie du disque dur reste inutilisée et l’on ne peut y accéder. Les partitions logiques sont créées dans les partitions étendues.

Structure d’un nom de partition sous Linux :
Linux fait référence aux partitions du disque en combinant des lettres et des chiffres :

Les deux premières lettres indiquent le type de périphérique sur lequel la partition réside : hd pour IDE et sd pour SCSI.
La lettre suivante indique sur quel périphérique se situe la partition, exemple hda (/dev/hda) le premier disque IDE ou /dev/sdb le deuxième disque SCSI (dev signifie que l’on appelle un support de données).
Un numéro désigne la partition. Les quatre premiéres partitions (primaires ou étendues) portent les numéros 1 à 4. Les partitions logiques commencent à 5. Par exemple : /dev/hda3 est la troisième partition primaire ou étendue du premier disque dur IDE, alors que /dev/sbd6 est la deuxième partition logique du deuxième disque dur SCSI.

Il est souhaitable de créer plusieurs partitions :

  • Une partition Boot dont aura besoin le système de Linux pour dialoguer avec le Bios de la machine et pallier éventuellement à des manques. C’est là que le chargeur de démarrage Lilo prend ses ordres. Tous les fichiers dont Lilo a besoin et le noyau de Linux y résident.
    La partition /boot n’occupe pas une grande place, environ 1 Mo, mais il est préférable de lui laisser plus d’espace, 5 Mo mais pas plus. Les limitations dues au Bios ne s’appliquent qu’à la partition contenant le /boot.
  • Une partition racine dont le nom est /root.
    Elle ne contient que les éléments nécessaires au démarrage du système et les fichiers de configuration. Sa taille doit être comprise entre 50 et 80 Mo.
  • Une partition usage dont le nom est /usr.
    La plupart des programmes Linux y sont installés. Sa taille doit être de 250 à 500 Mo, selon le nombres de logiciels à installer, mais il est possible d’être plus généreux.
  • Une partition de Swap pour la mémoire virtuelle.
    Elle doit être au moins égale à la quantité de mémoire Ram sans dépasser 128 Mo.
  • Une partition utilisateurs dont le nom est /home.
    C’est là que sont créés les répertoires personnels. La taille est variable selon le nombres d’utilisateurs, 20 Mo ou plus par utilisateur.
  • Une partition /usr/local sert habituellement de zone de stockage pour des éléments que l’on désire soustraire au Système de Linux, comme des logiciels non disponibles sous la forme de paquetage RPM. Sa taille est fonction de ce que vous voulez en faire.
  • Une partition /usr/src qui contient deux types de composants :
    1.- Les sources du noyau Linux : les sources complètes y sont stockées ainsi que les nouveaux noyaux qui y sont compilés. Il faut compter de 30 à 100 Mo.
    2.- 
    Les sources des paquetages RPM : lorsqu’un paquetage de source est installé, ses fichiers y sont stockés. En outre sans précision de la part de l’utilisateur tous les paquetages compilés occupent un répertoire de compilation dans cette partition.
  • Il est possible de créer une deuxième partition /swap qui contiendra les fichiers provisoires. Elle n’est pas spécialement utile pour un mono-utilisateur, sauf qu’elle empêche que tous les fichiers *.tmp se retrouvent dans la partition racine (/root), ce qui fait désordre alors que dans une partition particulière, ils peuvent être purgés de temps en temps si le besoin s’en fait sentir.
  • Une partition historiques dont le nom est /var.
    Linux y écrira des fichiers d’historiques, situés dans /var/log mais aussi les fichiers mis dans la file d’impression qui seront écris dans /var/spool et quelques autres encore.

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